mardi 8 novembre 2016

Une voix

Je souhaite vous faire partager, sans commentaires aucun, la chronique de Bernard Guetta, paru sur France Inter le 27 octobre 2016

" On ne voit plus. On ne veut plus voir les images de l’horreur quotidienne que vivent les réfugiés tentant d’atteindre les côtes européennes mais l’Onu vient de la résumer hier en un chiffre.

Trois mille huit cents personnes, homme, femmes et enfants, ont péri noyées depuis janvier dernier en Méditerranée soit déjà plus que pour toute l’année 2015. C’est du jamais vu, un record si l’on ose dire.

Nous autres, Européens, sommes tout aux difficultés qui nous assaillent, à la croissance molle, au chômage élevé et à l’inquiétude qui en résulte mais tout près de nous, au large de nos plages, d’autres hommes, nos semblables, meurent chaque jour de malheurs incomparables.

Ils meurent car des dictatures sanguinaires ou la folie meurtrière de Daesh ne leur laissent pas d’autre choix qu’une fuite éperdue. Ils meurent parce que des passeurs dont le cynisme passe l’entendement les entassent à prix d’or sur des canots que renverse le premier souffle de vent. Ils meurent, c’est le pire, parce que nous avons si peur d’eux que nous préférons encore les voir mourir en mer qu’organiser leur accueil.

Ils fuient tout ce que nous condamnons, dictatures et fanatisme religieux. Ils voient en nous un havre de paix et de droit, ce summum de civilisation dont nous nous réclamons si fièrement, mais nous avons peur d’eux, comme s’ils étaient ce qu’ils fuient et non pas des frères humains aspirant aux mêmes valeurs que celles que nous prônons et incarnons à leurs yeux.

Vous, je ne sais pas mais, moi, j’ai honte. Je suis écrasé de honte par cette situation, par ce chiffre de 3800 morts en moins de dix mois, là, devant nous, sur cette mer qui est notre mer commune et rime avec vacances, soleil et bonheur.

Nous ne pouvons pas, dira-t-on, accueillir toute la misère du monde.

C’est vrai, mais tout de même...
 Nous ne pourrions pas accueillir quelques centaines de milliers de personnes, deux ou trois millions de personnes même dans un ensemble, l’Union européenne, comptant plus de cinq cents millions de citoyens ?

Nous le pourrions, évidemment, sans problème et, bientôt, pour notre plus grand bénéfice. Nous le pourrions beaucoup plus facilement que le Liban, la Turquie ou la Jordanie qui, eux, le font mais nous ne le voulons pas car de mauvais bergers crient au loup en expliquant que nous devrions défendre « les racines chrétiennes de l’Europe », comme dit M. Orban en Hongrie.

Ah oui ?
Parce que c’est défendre le christianisme qu’oublier son premier enseignement : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

Parce que c’est défendre le christianisme que faire la sourde oreille aux appels du pape François qui voudrait que chaque paroisse accueille une famille de réfugiés ?

Parce que c’est être fidèle au Christ que de ne pas faire une place à ceux qui meurent ?

Je ne sais pas mais je sais, en revanche, qu’il y a tout lieu d’applaudir le président du conseil italien, Matteo Renzi, d’avoir déclaré hier que son pays ne voterait pas le prochain budget de l’Union si des pays qui en profitent tant continuent d’opposer des barbelés à des hommes fuyant la mort."

dimanche 23 octobre 2016

Concours de cuisine Salon VTG 2016: La recette des Tisseurs!

Les <<Nippontimarrons>>


Potimarron façon nems 

Cette préparation a été accompagné par un excellent vin du Domaine Boissonnet: 

Le Saint-Joseph rouge EXTREM 2014 que vous retrouverez sur son site internet: 


Ingrédients pour 2 assiettes:

- 1 potimarron de 1kg
- 1 gros oignon
- 2 œufs
- 150 gr d’aiguillettes de poulet
- 1 chou chinois
- Huile neutre
- Huile d’olive
- Huile de sésame
- Sauce de soja
- Nouilles de blé chinoises
- Vinaigre de cidre
- 1 citron vert
- 1 yaourt nature
- Coriandre fraiche
- Gingembre frais
- Sel, poivre, moutarde
- Feuilles de bricks
- 10 cl de lait
- 20 cl d’eau


    Réalisation:

1/ Préparer une marinade avec l’huile, la sauce de soja et le gingembre râpé, y plonger les aiguillettes de poulet

2/ Couper le potimarron en morceaux, enlever les graines, et faire cuire à feu vif avec l’eau et le lait pendant 20 minutes environ. Lorsque le potimarron est cuit, égoutter et transformer en purée.

3/ Émincer finement l’oignon, et faire revenir avec un peu d’huile.

4/ Mélanger l’oignon à la purée de potimarron, et faire sécher sur le feu si besoin

5/ Laisser refroidir la préparation et ajouter 2 jaunes d’œufs, réserver.

6/ Faire cuire les aiguillettes de poulet sous le grill du four, retourner au bout de 10 minutes.

7/ Pendant ce temps, émincer le chou chinois       

8/ Sortir le poulet du four quand il est cuit, réserver.

9/ Couper les feuilles de bricks en rectangle, mettre une cuillère à soupe de potimarron et une aiguillette de poulet sur la feuille de brick, rouler la feuille de brick comme un nem, et badigeonner d’huile au pinceau. Mettre au four (180 °C) jusqu’à ce que les bricks soient dorées.

10/ Préparer la sauce avec ½ yaourt  nature, le jus d’un citron vert, un filet d’huile d’olive, de la coriandre fraiche ciselée.

11/ Préparer la sauce de salade avec vinaigre de cidre, huile de sésame, moutarde, sel, poivre….. mélanger avec le chou émincé

12/ Faire bouillir de l’eau, la saler et ajouter les nouilles lorsqu'elles sont cuites, égoutter et les faire sauter à la poêle avec une pointe d’huile de sésame.
Servir les nems avec  la sauce séparée, la salade de chou et les nouilles.

vendredi 9 septembre 2016

Réunions publiques sur la fusion des communautés de communes

La fusion des trois communautés de communes (Balmes Dauphinoises, Isle Crémieu, Pays des Couleurs) sera effective le 01er Janvier 2017.

Cette fusion aura de nombreuses conséquences, en matière de compétences (la nouvelle communauté devrait intervenir sur de nombreux champs d'intervention - développement économique, tourisme, environnement, enfance et jeunesse, culture, urbanisme), de promotion et d'aménagement du territoire, mais aussi de démocratie locale. De nombreuses communes ne seront plus désormais représentées que par un ou deux délégués .

Afin de répondre à ces questions et à d'autres, trois réunions publiques sont organisées

        * le mercredi 28 septembre à 19 h à Trep (Salle des Roches)


        * le jeudi 29 septembre à 19 h à Passins (Salle des Prairies)


       *   le lundi 03 octobre à 19 h 00 à Crémieu (Maison du Haut Rhône Dauphinois)


N'hésitez pas à venir poser toutes vos questions à vos élus


Le logo de la future communauté de communes

lundi 11 juillet 2016

Etude de requalification du centre-village : les premières conclusions

Le 29 juin, a eu lieu la première réunion de restitution de l’étude de requalification du centre-village. 
Le cabinet Reflexité a ainsi présenté ses premières conclusions. Ce diagnostic rejoint en très grande partie notre vision ainsi que le projet développé en 2014 par la liste « Notre village, Corbelin », à savoir :  

  • Une nécessaire augmentation de la population s’appuyant sur l’arrivée de nouveaux habitants, favorisant ainsi le renouvellement et le dynamisme du village  

  • Une urbanisation qui se concentre principalement au  cœur du village et non plus dans les hameaux périphériques, dont le développement se trouve de facto limité  

  • La nécessaire intervention de la commune, en partenariat avec la communauté de communes et les acteurs économiques pour développer l’activité économique au cœur du village  

  • Enfin, la nécessité d’équilibre entre les deux pôles que sont d’une part, le centre-village traditionnel et le secteur de Bois Vion  

Cette étude s’appuie également sur une démarche participative de la population (marches, réunion publique, atelier) dont nous souhaiterions qu’elle soit d’une part plus formalisée et dynamique, même si nous déplorons un relatif désintérêt de ces corbelinois pour ce projet.  
Enfin, les solutions qui pourraient y être apportées – comme la création d’une aire de jeux, d’un espace ludique pour les jeunes, la labellisation d’une trame verte ou le développement des modes doux, sans oublier le devenir de la salle des fêtes – déjà évoquée dans ce blog à l’article http://tisseursdideescorbelin.blogspot.fr/2015/03/accessibilite-deslieux-publics-aux.html sont en parfaite cohérence avec nos propositions  

Ne reste désormais plus qu’à trouver le financement, ce qui n’est pas une mince affaire ( voir « Feuille de mûrier » de juin 2016) .

samedi 14 mai 2016

Syndicat des eaux : Les suites de notre article


Chers lecteurs,

Nous avions lors de notre Feuille de Murier numéro 4 publié un article avec plusieurs questions sur le syndicat des eaux.
Questions légitimes pour tous les citoyens de notre commune dont dépend l’alimentation en eaux et le traitement des eaux usées par le syndicat des eaux des Abrets.
Nous publions ici l’ensemble des éléments qui ont été depuis échangés avec le syndicat des eaux par souci de complète transparence. 
Notre article n’avait pas pour but de créer un polémique stérile. Nous espérons sincèrement qu’il en sortira quelque chose de positif.
C’est ainsi que nous publions ce nouvel et très long article sur le blog, dans l’espoir de comprendre, de faire savoir et d’apaiser les esprits.


Voici l’article en question pour rappel :

INTER-COMMUNALITE
Trois questions que vous vous posez et auxquelles nous n’avons pas de réponse sur …
… LE SYNDICAT DES EAUX

1) Pourquoi l’exécutif du Syndicat des eaux n’est-il pas composé de représentants des communes choisis parmi les conseillers municipaux élus par la population ?

La loi autorise effectivement la désignation par les conseils municipaux de délégués non élus, mais contribuables de la commune. C’est donc le cas à Corbelin, mais aussi aux Avenières. L’ancien président du Syndicat, battu aux dernières élections, représente ainsi une commune autre que celle où il demeure.
Ce choix peut éventuellement se concevoir pour permettre un transfert de compétences ou d’expériences entre anciens et nouveaux élus. Le « hic » est qu’au Syndicat des Eaux des Abrets, beaucoup de délégués ne sont pas élus (ou plus élus) ; de plus, la plupart des membres du bureau (Président et vice-présidents) appartiennent à cette catégorie de délégués désignés mais non conseillers municipaux. Est-ce parce que le Syndicat a tellement besoin d’eux qu’il ne peut se passer de leurs compétences ? Est-ce pour les occuper à l’âge de la retraite ou pour leur garantir une petite indemnité ? Cette situation nous parait une anomalie démocratique et le législateur partage notre opinion car la loi « NOTRe » (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) interdit désormais de telles nominations.

2) Quels ont été les travaux réalisés sur Corbelin par le Syndicat des eaux ? Quand le Syndicat entamera-t-il le remplacement des canalisations en plomb comme la loi et une directive européenne l’imposent ?

Malgré plusieurs interrogations fréquentes auprès du vice-président du Syndicat des eaux, nous n’avons obtenu que peu de réponses. Difficile ainsi de connaître le détail et l’ampleur des travaux réalisés par le Syndicat sur Corbelin (à moins qu’il n’y en ait pas eu ?), si on fait exception de la réalisation du réseau d’assainissement du Jacquet, commandée par l’ancienne municipalité pour des raisons de salubrité publique (les eaux usées se déversaient en effet dans des fossés à ciel ouvert).
Quant au remplacement des canalisations en plomb, rien n’est prévu pour des raisons de priorité budgétaire et au mépris des exigences de santé publique.


3) Quel avenir pour le Syndicat des eaux des Abrets ?

La loi « NOTRe » incite au regroupement des communes et impose aux communautés de communes de gérer désormais les compétences «Eau et Assainissement ». En 2020, ce sera donc la communauté de communes née de la fusion du Pays des Couleurs, de l’Isle Crémieu et des Balmes dauphinoises, qui gérera le service de l’eau et de l’assainissement. Les délégués au Syndicat seront forcément des élus communaux ou communautaires ; ce sera donc la fin d’une certaine époque.

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Cet article posait des questions que nous avons posé maintes fois en conseil municipal, souhaitant que la commue fasse la demande au président du syndicat de venir nous présenter le fonctionnement de cet organisme, sa politique et sa vision pour les années à venir.
Cependant, ces demandes ainsi que les questions posées dans l’article n’ont obtenu aucune réponse.
Nous avons par contre reçu le courrier qui suit en recommandé récemment. En voici la copie complète, qui vous permettra de juger par vous-mêmes des reproches et demandes faites par le syndicat et son président :







Toujours au service du collectif et souhaitant informer de manière transparente la population Corbelinoise, nous avons sollicité suite à ce courrier un entretien avec le président du syndicat des eaux.
En effet, il nous semble beaucoup plus constructif d’échanger et d’établir le dialogue avec un organisme qui fait partie de la vie quotidienne de tous les habitants de la commune, plutôt que de s’envoyer des courriers dont le sens ne peut qu’être interprété.


Voici donc le texte du courrier que nous avons envoyé, en courrier simple tout d’abord, au syndicat :



Corbelin, le 12 mars 2016.
Monsieur le Président,
Nous avons reçu votre courrier en date du 25 février « Droit de réponse à l’un de vos article » et l’avons lu avec attention.
Nous apprécions que notre modeste parution à l’usage des Corbelinois ait pu retenir votre attention. Nous espérons que d’autres articles de la Feuille de Murier vous ont intéressé.
Nous avons à plusieurs reprises lors du conseil municipal sollicité votre venue sur Corbelin afin d’initier un échange pour expliquer la politique du syndicat des eaux à nos lecteurs.
Cette entrevue nous aurait permis de rédiger un article circonstancié et porteur d’information de première main. Comme vous l’avez souligné dans votre courrier, nous sommes ouverts à la discussion, toujours désireux de faire partager au plus grand nombre nos réflexions, nos questions et bien entendu les réponses qui nous sont apportées.
C’est pourquoi nous vous proposons de nous rencontrer : Un dialogue franc et cordial est toujours plus riche qu’un échange de missives, et permettra une compréhension mutuelle bien plus grande.
La teneur de cet entretien pourrait faire l’objet d’un article de presse que nous publierons dans une prochaine Feuille de Murier.
Nous vous invitons donc à nous contacter par tout moyen qui vous semblera opportun afin de définir les modalités de cet entretien qui, nous en sommes certains, permettra de se parler et de s’entendre.

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Ce courrier, ainsi que plusieurs appels téléphoniques effectués au mois d’avril afin d’obtenir une réponse ou un rendez vous sont restés lettre morte.
Nous avons donc fini par envoyer un nouveau courrier, en recommandé, afin d’obtenir une réponse formelle de la part du syndicat et de son président.


Voici le récépissé du courrier recommandé en question :





Le 12/05/16, nous avons finalement recu une réponse du président du syndicat des eaux.
La voici :



Nous accusons réception de ce courrier.

          Cependant, nous pensons toujours que l’incompréhension et une certaine méfiance injustifiée à notre égard empêche les élus du syndicat d’accepter notre invitation. C’est fort dommage, car, comme nous l’avons dit, nos intentions sont les meilleures et nous ne cherchons qu’à comprendre le fonctionnement d’un établissement public fort mal connu des populations qui en dépendent au quotidien.

Nous ne lancerons pas un nouveau débat dans cet article, car nous espérons encore avoir des nouvelles positives du syndicat des eaux.
Nous ne commenterons donc pas plus avant leurs courriers.
Nous souhaiterions simplement avoir un échange avec eux, comme nous l’avons demandé.
Nous vous tiendrons informé de nos échanges avec le syndicat dans un futur article.

La politique local intéresse tous les Corbelinois. Celle du syndicat des eaux au même titre que celle des autres établissements publics qui font partie de notre environnement local.





samedi 2 avril 2016

Le revenu universel


Dans l'article précédent, nous évoquions le revenu universel. Voilà une petite vidéo pour expliquer de quoi il s'agit ..




vendredi 4 mars 2016

Et si « Demain » commençait aujourd’hui ?


Alors que la crise, écologique, économique et démocratique n’en finit pas de s’éterniser, induisant morosité, crainte de l’avenir, rejet de l’action publique et repli sur soi ; le film « Demain » récemment projeté aux Avenières propose un grand nombre de solutions.

Solutions dans le domaine de l’alimentation, de l’agriculture et de l’écologie : développement des jardins urbains et partagés, des circuits courts et de l’achat local

Solutions dans le domaine de l’économie, en proposant par exemple une monnaie locale ou une économie plus collaborative. Ainsi, l’Accorderie des Lônes propose un échange de service rémunérés sous forme de temps, et non plus de monnaie, et favorise ainsi le lien social

Solutions dans le domaine de la Démocratie, par le développement de la démocratie participative. Des conseils citoyens, non élus, mais tirés au sort (comme c’est déjà le cas pour les jurys d’assise en France) se développent, et les participants, pourtant pas toujours volontaires a priori, semblent s’impliquer, participer, comprendre.

Dans un autre contexte, les Islandais ont rédigé la première Constitution coconstruite avec la population, et même les Etats-Unis favorisent le débat lors des Primaires américaines par le système dit des « Caucus ». Le but de ces réunions est, en effet, de convaincre, débattre, des mérites comparés de chaque candidat à la candidature, le résultat final étant déterminé non par un vote mais bien par la conviction du plus grand nombre

La plupart des idées ainsi développées sont non seulement loin d’être utopiques mais absolument réalisables, voire pour certaines d’entre elles, en voie de réflexion sur le territoire.

Ces idéaux de démocratie participative, de  recherche d’un autre modèle économique, de poids apportés à l’éducation, au débat, à l’échange entre les générations, sont au cœur de la réflexion des Tisseurs .

mercredi 2 mars 2016

Priorité à l'Humain


Je n’ai pas participé aux derniers vœux de la Municipalité.

Non que je ne me désintéresse de la vie municipale, ou des projets de la municipalité.

La cérémonie des vœux est un moment rituel dans la vie d’une commune, et malgré un caractère parfois théâtral, demeure un temps institutionnel important

Ce vendredi 15 janvier, j’ai préféré néanmoins privilégier une autre réunion. Celle-ci se déroulait à Virieu sur Bourbre, à l’initiative de la municipalité et du CCAS et avait comme objet l’accueil des migrants (je préfère d’ailleurs utiliser le terme de réfugiés).

A l’initiative du Collectif créé à cette occasion à la Tour du Pin, des démarches ont été effectuées auprès des services de l’Etat pour accueillir une ou plusieurs familles de réfugiés.

Cette réunion a permis de clarifier un certain nombre de points et de récolter de nombreuses réponses :

  • Où ses familles seront-elles accueillies ? Le collectif a d’ores et déjà pris des contacts et tout est prêt pour pouvoir accueillir ces réfugiés sur le secteur de La Tour du Pin/ Virieu Vallée de la Bourbre. Ce territoire dispose en effet de l’avantage indéniable d’être bien desservi par les Transports en commun, notamment ferroviaires
  • Quel type de famille ? Il s’agira exclusivement de réfugiés bénéficiant du droit d’asile, dont principalement en provenance des pays en guerre que sont la Syrie, l’Irak ou l’Erythrée
  • Quand vont-ils  arriver ? C’est la grande inconnue . Les services de l’Etat informeront les territoires d’accueil des arrivées prochaines. Les familles proviendront certainement soit des centres d’accueil installés aux frontières de l’Europe (Grèce, Turquie) soit d’autres pays de l’Union européenne, soit des CADA (Centre d'Accueil des demandeurs d'asile) existants
  • Comment les aider ? Si le Collectif a déjà trouvé une ou plusieurs solutions d’hébergement, les besoins sont multiples : aide à l’alphabétisation, accompagnement dans les formalités, recherche d’un emploi, mais aussi tout simplement intégration et lien social .

J’ai, lors d’un précédent Conseil municipal, personnellement abordé cette question des réfugiés. Malgré les inquiétudes et les peurs, souvent irrationnelles, les bonnes volontés ne manqueront pas, j’en suis persuadé, pour accompagner ces familles qui ont traversé une grande partie de l’Europe et de l’Asie, simplement pour échapper aux bombes et à la guerre. Je n’en connais aucun qui a fait ce trajet de gaîté de cœur. L’exil est toujours un déracinement.

Parce que je crois à une République qui accueille, qui intègre, qui défends les Droits de l’homme et de l’Humanité, je ne pouvais rester indifférent à cet enjeu.

Cela me semble justifier, que, pour une première fois en plus de 10 ans, je n’assiste pas à la cérémonie des vœux …

                                                                                                                             Frédéric GEHIN

vendredi 15 janvier 2016

Note de lecture : Anti-manuel d’économie

Il est une des victimes des attentats du 07 Janvier dernier, et on méconnaît trop souvent son nom. Bernard Maris, l’économiste de « Charlie », sous le pseudonyme de « Oncle Bernard », était aussi chroniqueur sur France Inter et membre du Comité stratégique de la Banque de France




Dans son ouvrage « Antimanuel d’économie» (tome 1 : les fourmis, tome 2 : les cigales), il revisite à sa façon toute l’histoire de la théorie économique, qu’il illustre par des exemples concrets mais pertinents, par des extraits et photos de films ou des reproductions d’œuvre d’art.


Très critique sur la doctrine néolibérale en vogue depuis quelques temps, il n’hésite pas à dénier à l’économie la valeur de « science «  et à remettre en cause le dogme de la croissance éternelle.

Il consacre son dernier chapitre à l’économie alternative que sont les systèmes d’échanges, les accorderies et les monnaies locales découplées de toute fonction autre que l’échange.

Ces réflexions et ces mutations : économie collaborative (à condition qu’elle soit non marchande), du partage, mais aussi revenu minimum d’existence ou droit aux loisirs sont désormais au coeur de l'actualité, émanant d'autres économistes comme Bernard Stiegler  et font même l'objet d'un rapport parlementaire. C'est autant de pistes qu’il convient d’explorer, d’étudier, de défricher.


samedi 9 janvier 2016

Le deuxième réveillon solidaire, un succès renouvelé

Quelques images de notre deuxième réveillon solidaire, organisé en lien et en collaboration avec l’Accorderie des Lônes qui a eu lieu dans la salle des fêtes, affluence en hausse oblige… 


















Une soirée réussie avec de nombreux participants, une animation de notre DG Yo digne des plus grandes discothèques, des quiz, un blind test, des rencontres, et surtout énormément de fraternité 

 














Nous remercions bien entendu l’Accorderie des Lônes pour son partenariat, ainsi que toutes les associations et organismes qui ont relayé l’événement (Office de tourisme, sites associatifs), la mairie pour la mise à disposition gratuite de la salle, la SACEM ainsi que les sponsors locaux qui ont contribué au repas et à l’apéritif





Merci enfin à tous les participants. Et à l’année prochaine